JAPON
TOKYO | KYOTO | MIYAJIMA | OSAKA | HIROSHIMA | YAKUSHIMA
Partir au Japon, c’était le rêve de toute ma vie. Alors j’ai rapporté quelques souvenirs. Certaines des photos dont je suis le plus fier. Pas nécessairement par leur technique, mais par le dépaysement qu’elles me procurent. Pendant 3 semaines, l’obturateur de mon appareil a été déclenché pas loin de cinq mille fois. En voici une petite sélection.
ROUMANIE
BACĂU | IAȘI
Je retiens de la Roumanie un pays très inégal. À Bacău, les premiers rayons du soleil réveillent les chiens errants qui hurlent pour les premières heures. Dans l’hôtel, il est encore trop tôt pour un café. Je prends mon appareil et m’en vais découvrir la ville. Il est 5h00 du matin.
Malgré l’heure précoce, les personnes âgées sont déjà debout. Quelques véhicules commencent à se regrouper çà et là près de la grande halle de la ville afin de préparer le marché. Les fruits et légumes arrivent à profusion. Ils sont beaux, mais à y regarder de plus près, les étalages tant ordonnés n’ont rien à voir avec la façon dont ils ont été transportés, directement jeté dans le camion dans le plus grand désordre.
La plupart des murs de la ville sont défraîchis, sales. On y distingue des morceaux d’affiches collées à des endroits inaccessibles, de la crasse partout, et des lignes électriques qui couvrent toutes les rues. Les magasins sont vieux et délabrés, à l’exception des endroits les plus fréquentés qui, bien que peu attrayants, montrent que le magasin tourne encore. Juste à côté de ces rues délabrées, une cathédrale au plus bel entretien. La religion, majoritairement orthodoxe, y est très luxueusement représentée. Le contraste est flagrant. Des murs en marbre de Transylavnie, et à l’intérieur peintures, sculptures et ornements à la feuille d’or, rien n’est trop beau. Dans ces lieux peu éclairés, les plus démunis, parmi des enfants de moins de 8 ans, font la manche à l’intérieur. Les bâtiments administratifs aussi sont bien entretenus. Mais tout proches, au détour d’une rue, les restes d’une ancienne industrie racontent encore le bouleversement de l’effondrement de l’URSS. Le travail en Roumanie rapporte peu. La main-d’œuvre ne coûte rien. D’ailleurs, cela coûte moins cher d’aller au restaurant que de préparer soi-même son repas.
En partant pour Iași, centre culturel, économique et universitaire de la région roumaine de Moldavie, on passe par des champs à perte de vue. On y voit des bœufs, quelques moutons, et surtout des chevaux dans de grands troupeaux. Le terrain est plat. L’herbe est sèche. Même ici l’eau paraît être une denrée rare. La circulation est inexistante, et les routes parfois impraticables.
Iași est une ville plutôt étudiante, dont les écoles font partie des plus beaux quartiers. Une fois passé les portes du grand centre commercial, on croit changer d’univers. Le bâtiment, moderne, est impressionnant. Aussi beau et propre qu’un mall américain, le capitalisme à l’état pur. Pourtant, une fois dehors, l’inégalité des bâtiments est de retour. Le palais culturel, fait belle figure. Le style est très européen. Symétrie absolue, fenêtres à grands carreaux rectangulaires ou à sommet en demi-cercle, colonnes grecques et triglyphes. Mais en se rapprochant, on constate que l’édifice peine à terminer ses travaux. Tout le rez de chaussé peine à se terminer, et reste caché de la plupart des touristes par les jardins.
AUVERGNE
CHAMPAGNAC LE VIEUX
C’est le sud de l’Auvergne qui me donne généralement ma dose annuelle d’air pur. L’automne donne toutes les couleurs aux arbres. C’est alors le moment des randonnées. Une période idéale pour sortir l’appareil photo, entre deux cueillettes de champignons, où se mêlent cèpes et chanterelles.
LYON
CAPITALE DU CŒUR
J’ai grandi non loin de Lyon. Pourtant, ce n’est qu’au début de mes études supérieures que j’ai découvert les beautés de la ville. Aujourd’hui, c’est une vraie histoire d’amour. S’il m’arrive de m’en séparer, c’est toujours le cœur plein d’affection que je reviens. J’aime y déambuler, photographier, et dessiner. Si bien que j’ai créé LyonDessin.fr pour y partager mon amour de cette ville via des cours de dessin. Elle est chargée d’Histoire, avec un grand H mais pas seulement. Comment oublier les découvertes d’indépendance, les amourettes ridicules, les grandes histoires d’amour, les rencontres ratées, les soirées endiablées, les nuits blanches studieuses, les samedis matins paresseux, les rires et les pleurs.
LIÈGE
BELGIQUE
J’aurai aimé vous raconter toute une histoire sur mon passage à Liège, mais les gaufres ont supprimés tous mes souvenirs non-gustatifs…